La célébration des 25 ans du parlement de la Cedeao, les noces d’argent hier à Abuja capitale du Nigeria a été l’occasion de faire l’état des lieux. Cette rencontre qui a eu un caractère festif a replonge les invites dans les moments difficiles que les 340 millions de personnes vivent dans l’espace.
Du rythme, des chances et des danses. La culture, ce lien qui unit les peuples a innervé le spectacle des 25 ans du Parlement de la Cedeao. Des noces d’argent célébrées avec faste malgré un contexte difficile.
Le cadre a été festif mais les réflexions nous ont ancrés dans la dure réalité d’une communauté en crise. Le langage politiquement correct aura permis de mettre l’accent sur les fortes attentes des populations.
Les coups d’état conséquences souvent d’une mal gouvernance, la pauvreté, la corruption, la lutte contre le terrorisme, le djihadisme, le changement climatique sont autant de fléaux qui impactent négativement sur la vie d’une communauté qui n’a qu’une envie : Vivre ensemble tranquillement.
Les anciens chefs d’état, le président du Nigeria, les anciens présidents du parlement de la Cedeao ont revisite l’histoire et ont témoigne sur la mise en place d’une architecture institutionnelle communautaire unique en Afrique. Aussi, il s’agira de consolider les acquis en s’alignant sur la vision 2050 de la communauté.
La présidente du parlement de la Cedeao la togolaise Adja Maimounatou Ibrahima a salué les belles avancées du parlement et a condamné le récent coup d’état en guinée Bissau.
La convergence de vue notée à travers les discours et autres témoignages est que la Cedeao doit demeurer une communauté forte avec un Parlement doté de suffisamment moyens pour que la circulation des personnes et des biens, la gouvernance dans les différents pays, la sécurité, l’éducation et la formation notamment des jeunes et les femmes soient érigées en priorité.