Les acteurs de la culture de la région de Thiès ont reçu un fond pour le développement de
leur activité. La cérémonie s’est tenue au centre culturel régional de Thiès marquant ainsi
le dernier lot des subventions accordées pour l’année 2025. Plus de 500 millions ont été
accordé et la région de Dakar et de Thiès concentrent le taux de participation le plus
important.
Le Fond de Développement des Cultures Urbaines et des Industries Créatives (FDCUIC) a été
mise en place par l’Etat du Sénégal pour apporter des solutions liées à l’emploi, au
renforcement des compétences et de financement des acteurs de l’art et de la culture.
Avec comme mission de soutenir le développement et le financement des cultures urbaines
et créatives, une enveloppe de 540 millions a été distribué pour l’année 2025 dont 20
millions destiné à la mobilité des artistes suite à un appel à projet lancé en mars. Cependant,
des disparités se sont noté entre les régions, un constat qui a fait réagir le directeur du
FDCUIC Seck Dieng qui s’exprime en ces termes « Thiès et Dakar font partie des régions qui
ont enregistré le taux de participation le plus élevé, cela montre que les plus grands centres
urbains sont plus imprégnés du travail que fait le FDCUIC. C’est là un prétexte de corriger ce
qu’il y a entre Dakar, Thiès et le reste du Sénégal. Il faut le souligner une région comme
Kédougou par exemple est une région ou la participation a été excessivement faible et nous
pensons que parmi nos missions il faudrait véritablement travailler et essayer de réduire les
disparités entre Dakar, Thiès et le reste du Sénégal »
Le concours financier apporter par l’Etat à travers le FDCUIC constitut un apport à la
promotion des cultures urbaines et des industries créatives. C’est ce qu’on peut comprendre
avec Mandiaye Camara, président du collectif Wa slam Thiès et président des slameurs de la
région de Thiès. Dans son propos, il stipule « nous menons des activités pour le
développement du slam au niveau de la région de Thiès et pendant toute ces années depuis
2018 on n’a jamais reçu de subventions. Quand on recoit de subvention venant du FDCUIC
cela ne fait que bonifier nos activités et nous accompagner dans les initiatives parce qu’on a
toujours fonctionner sous fond propre ». Il appel également à renforcer les formations sur
les critères de sélections pour permettre aux acteurs d’être formalisé et réussir une bonne
élaboration de projet.
Khalisse SENE